

Le bon, la brute et le cochon
Un nouveau western ! Une histoire de revolvers, de vol à mains armées et de la perte de l’innocence de l’enfance. Une très jolie série dès 10 ans (âge des protagonistes) et à faire passer entre les mains de toutes les générations.
Si vous cherchez pour ce printemps ou cet été une BD rafraîchissante de style western, il y a fort à parier que cette nouveauté sera faite pour vous. Premièrement vous l’aimerez car ce n’est non moins que le créateur de Lincoln qui est aux manettes et puis si on veut se jouer des codes du western c’est un peu le nec plus ultra. Ici on manie des Smoothie-Wesson, ici les enfants se voient armés dès 10 ans, ici les filles ont leur mot à dire.
Je suis activement Jouvray depuis que j’avais eu le bonheur de lire « Toile cirée » parue en 1998-1999, une BD d’ambiance où l’on suivait un journaliste aux prises avec une sombre histoire de nappe. Un second degré pour marque de fabrique qui ne se dément toujours pas 20 ans après.
Eliot, 10 ans, fils du Shérif, se voit offrir un revolver ce qui est normal alors pour un père fan d’armes à feu à cette époque. Oui mais Eliot, lui, n’est pas très passionné, il préfère traîner avec sa copine Bianca et son petit cochon. Bianca, elle, est issue d’une famille défavorisée (bon en même temps c’est le lot de l’époque) et est un peu casse-coup sur les bords, l’arme à feu d’Eliot brille dans sa prunelle comme une pomme rouge et juteuse sous le groin d’un cochon. Or, voilà que leur petit village va être le théâtre de vols à mains armées.